La reconnaissance faciale des ours n'est pas aussi étrange que vous le pensez
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La reconnaissance faciale des ours n’est pas aussi étrange que vous le pensez

Les mots «reconnaissance faciale» peuvent inspirer des visions d’un avenir dystopique. Mais cette technologie n’est pas seulement pour les humains, elle peut aussi identifier les animaux. Et une organisation à but non lucratif appelée BearID pense que la reconnaissance faciale pourrait révolutionner la conservation de la faune.

BearID est exploité par une petite équipe. Le logiciel est développé par Mary Nguyen et Ed Miller (qui est également ingénieur principal chez ARM), tandis que l’expertise en conservation vient de Melanie Clapham, docteur en biologie de la conservation.

À certains égards, il s’agit d’un projet très simple. L’équipe BearID souhaite développer un réseau de reconnaissance faciale en temps réel pour les ours. Un tel système économisera une tonne de travail – les scientifiques n’auront pas besoin de sortir et de compter le nombre d’ours dans une zone donnée (ou de les étiqueter, ce qui est évidemment un peu dangereux). Mais il fournira également des informations instantanées sur les allées et venues d’un ours, son chemin et ses habitudes.

Du point de vue de la conversation, ces données sont assez inestimables. Il a également le potentiel d’être une énorme économie d’argent, car les scientifiques peuvent collecter une multitude de données sans envoyer de personnes pour observer manuellement les ours. Bien sûr, BearID pense que la technologie de reconnaissance faciale pourrait suivre d’autres animaux.

La technologie derrière BearID est encore très pratique. Fondamentalement, les images sont prises sur le terrain, téléchargées sur un serveur cloud et traitées à l’aide de l’IA. Ed Miller espère améliorer et automatiser ce système grâce à un petit ordinateur ARM, tel qu’un Raspberry Pi 4B, qui peut prendre et traiter des images d’ours localement. Un émetteur de faible puissance dans l’ordinateur peut ensuite renvoyer les données finies à un laboratoire. (Dans tous les cas, l’ordinateur devra disposer de capacités d’IA embarquées, ce qui peut s’avérer difficile. Peut-être devraient-ils utiliser les téléphones Google Pixel ?)

Pour plus d’informations sur BearID, je suggère de visiter le site Web de l’association à but non lucratif. Vous pouvez également consulter la rédaction de la Raspberry Pi Foundation sur BearID, qui contient des images, des vidéos et des informations uniques.

Source : BearID via la Fondation Raspberry Pi

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