Qu’est-ce que le PDAF ? La fonction de mise au point automatique expliquée
L’une des principales caractéristiques à surveiller sur un appareil photo de nos jours est le PDAF ou l’autofocus à détection de phase.
Continuez à lire pour apprendre tout ce que vous devez savoir sur le PDAF, y compris ce qu’il est, comment il fonctionne et comment il se compare à l’AF à détection de contraste conventionnel.
Qu’est-ce que le PDAF ?
PDAF est une technologie de mise au point automatique qui est à la fois plus rapide et plus précise que la mise au point automatique à détection de contraste conventionnelle. L’acronyme PDAF signifie autofocus à détection de phase.
Le fonctionnement de l’AF à détection de phase n’est pas particulièrement facile à comprendre. Néanmoins, il est utile de comprendre le fonctionnement de ces capteurs afin de tirer le meilleur parti de votre appareil photo.
Pour le dire simplement, l’AF à détection de phase fonctionne en divisant l’image que votre appareil photo voit en deux images distinctes. Cela se fait en utilisant les prismes déjà trouvés dans un reflex numérique ou sur capteur pour ceux qui prennent des photos avec un appareil photo sans miroir. L’appareil photo peut dire si une image est nette en fonction du fait que les deux images sont alignées ou non – ou en phase – l’une avec l’autre.
La caméra sait également quelle image fractionnée est laquelle. S’il détecte que les deux images sont déphasées, l’appareil photo utilisera cette information pour indiquer à l’objectif dans quel sens se déplacer pour mettre l’image au point.
Canon explique comment PDAF fonctionne dans ses reflex numériques et appareils photo sans miroir en termes plus techniques sur son site Web :
« Chaque pixel du capteur CMOS Dual Pixel possède deux photodiodes indépendantes (les parties du capteur qui enregistrent l’intensité lumineuse ou la luminosité). Le processeur de la caméra compare les signaux des deux photodiodes et, s’ils correspondent, il sait que cette zone de l’image est nette. S’il y a un écart entre eux, il regarde des paires de photodiodes sur un groupe de pixels, et peut alors calculer dans quelle direction l’objectif doit être ajusté pour obtenir une mise au point nette, et combien d’ajustement de la mise au point est nécessaire ».
Tout ce qui précède se produit en quelques millisecondes, ce qui rend le processus de mise au point automatique un peu plus rapide que l’AF à détection de contraste, une méthode qui utilise le contraste pour déterminer quelle section d’une image doit être nette et ajuste la mise au point à partir de là.
L’AF à détection de contraste peut toujours être très précis, mais il ne se compare pas à la détection de phase en ce qui concerne la vitesse, ce qui fait du PDAF l’option supérieure pour suivre les sujets en mouvement rapide et la clé pour la photographie sportive et animalière.
PDAF est également le meilleur choix pour les changements brusques de mise au point, comme le déplacement du point de mise au point d’un objet à l’avant du cadre vers un à l’arrière, ou vice versa. L’utilisation de PDAF rend cette transition beaucoup plus fluide et plus rapide qu’avec l’AF à détection de contraste.